• Volée de Piafs : l'appel aux bénévoles de Didier Masci

    Languidic - 12 Février
     

    Ouest-France - 12/02/14

    Depuis trois jours, 27 guillemots et 20 macareux mazoutés sont soignés. « Entre 150 et 200 oiseaux sont morts et, lundi matin, la gendarmerie de Sarzeau nous annonçait l'arrivée d'une vingtaine d'oiseaux, explique Didier Masci. Ces oiseaux arrivent des plages situées entre Port-Louis et Erdeven. Concernant la fermeture des plages, nous voulons que des personnes habilitées puissent avoir l'autorisation de s'y rendre afin de secourir les oiseaux. »

    Appel aux bénévoles

    Les bénévoles sont sur le pied de guerre de 6 h à 22 h. Grâce à un appel sur les réseaux sociaux, ils viennent parfois de très loin : Saint-Malo, Nantes, Pluvigner, Pontivy... « L'appel a été lancé par Sea Shepherd, une association avec laquelle nous collaborons et dont deux personnes se relaient depuis samedi, au centre ». Un appel urgent est donc lancé aux bénévoles.

    Contacts : Volée de piafs, Saint-Léon, à Languidic. Tél. 06 08 98 42 36 (pour toute découverte d'animal). Mail : voleedepiafs.asso@gmail.com (pour proposer ses services en tant que bénévole).

  • Un ministre au chevet des oiseaux mazoutés

    Morbihan - 11 Février

     

    Ouest-France - 11/02/14

     

     


    Hier soir, Philippe Martin, ministre de l'Écologie, a assisté au dur travail des bénévoles de Volée de piaf, à Languidic.

     

    Les tempêtes successives ont poussé à la côte un grand nombre d'oiseaux mazoutés sur le littoral atlantique. Philippe Martin, ministre de l'Écologie, a fait le point de la situation hier dans le Morbihan. Tout d'abord sur les plages de Guidel, où des oiseaux morts ont été trouvés, puis en pleine campagne, au centre « Volée de piafs », à Languidic.

    Actuellement, le centre de sauvetage tourne à plein régime, de 6 h à 22 h, grâce à l'aide des bénévoles. Par dizaines, guillemots et macareux mazoutés ont été accueillis au centre ce week-end. Ils ont été recueillis sur les plages situées entre Port-Louis et Erdeven. Une vingtaine d'autres volatiles sont arrivés ce lundi. Puis, dans la soirée, une dizaine d'autres encore, totalement mazoutés, recueillis à Groix et présentés morts au ministre dans une bassine en plastique...

    « Cette visite ne sera pas sans lendemain »

    Philippe Martin a pu constater l'énergie des bénévoles engagés pour nettoyer, nourrir, réchauffer et tenter de sauver ces oiseaux de mer piégés par le pétrole. Parfois sans succès, a expliqué Didier Masci. « Regardez ce guillemot, on a l'impression qu'il n'est pas mazouté. Toute l'huile est rentrée par les pattes. C'est foutu. »

    La revue macabre a continué par l'inspection d'un congélateur où gisent des macareux intoxiqués.

    « Il y en a une cinquantaine. C'est la première fois qu'on en a autant. Ils vont nous servir pour des analyses. Tout sera passé au crible. »

    Qui est cette fois encore responsable de ces pollutions qui tuent les oiseaux et souillent les côtes ? Les pétroliers qui dégazent ? Le ministre ne s'est pas prononcé. « Une vieille épave secouée par la tempête a pu lâcher du mazout. Mais s'il y a eu dégazage, il y a un devoir de sévérité. »

    Et que faire pour aider un centre comme Volée de piafs à Languidic ? Hier soir, devant Philippe Martin, le responsable n'a pas mâché ses mots : « Nous accueillons 1 500 animaux en soins chaque année. Et pas seulement des oiseaux : des rapaces, des hérissons... Nous sommes le seul centre de sauvetage en France. » Et de pointer du doigt le ministère de l'Environnement : « Quand nous demandons une aide financière, on nous répond toujours non. Pourtant, tout le monde s'appuie sur nous en cas de crise. »

    Réponse du ministre : « Je suis venu constater que des gens extraordinaires consacrent leur vie à sauver ces oiseaux. Ce que j'ai vu est plus impressionnant que ce que j'imaginais. J'ai vu et entendu. Quand je vois cette mission menée dans un atelier quasi artisanal... Cette visite ne sera pas sans lendemain. »

    François NIKLY


  • Tempête à Plœmeur. Des oiseaux épuisés arrivent à la côte

     

    Ploemeur - 06 Février

     

     

    Conséquence du dernier coup de mer, des oiseaux du large arrivent épuisés à la côte, du côté de Plœmeur.

    Ces oiseaux (macareux moines, guillemots de troïl, pingouin tordat...), même fatigués, restent sur la défensive. Attention à leur bec et surtout attention à vos yeux. Si vous choisissez de les recueillir, protégez-vous les mains, par exemple avec des gants de jardinage ou un chiffon épais et surtout n’approchez pas les oiseaux de votre visage.

    Dans un récipient et au chaud

    Placez-les immédiatement dans un récipient (carton) et dans un endroit chaud (ou mieux, placez une bouteille remplie d’eau chaude dans le carton), car ces animaux ont des températures corporelles normales supérieures à 40°C et ils arrivent ici généralement en très forte hypothermie liée à la perte d’étanchéité de leur plumage.

    Contacter le service environnement

    Vous pouvez appeler le service environnement de la mairie de Plœmeur : tél. 02 97 86 40 91, ou directement le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Languidic* (association Volée de piafs).

    Ne pas toucher les oiseaux morts

    Pour les oiseaux morts, il ne faut pas les ramasser ni les toucher. Vous pouvez éventuellement noter l’espèce et transmettre l’information par mail au technicien environnement de la commune : sbernier@ploemeur.net. Vérifiez simplement la présence ou l’absence de bagues de suivis scientifiques aux pattes.

    * Centre de sauvegarde de la faune sauvage de Languidic Volée de piafs, http://voleedepiafs.eklablog.com (tél. 06 08 98 42 36).


  • Volée de piafs a recueillis 1 414 animaux en 2013

    Languidic - 05 Février
     

    Estelle Even-Jones, trésorière ; Didier Masci, président ; Marie Sillières, secrétaire et Hélène, bénévole rennaise qui leur a monté leur dossier de demande de subventions. Deux nouveaux membres ont rejoint le comité d'administration : Hélène Soyez et Jérôme Even.
     
    Samedi après-midi, le comité d'administration du Centre de sauvegarde de la faune sauvage, Volée de piafs, tenait son assemblée générale, présidée par Didier Masci, au Mille-Club.

    1 414 animaux de 91 espèces différentes ont été recueillis au centre en 2013. Sur ce nombre, 665 ont été relâchés, 48 transférés, 95 étaient encore en soins début janvier, lorsque ce bilan a été effectué. 73 oiseaux marins ont aussi été recueillis depuis les premières tempêtes d'avant Noël.

    Le centre travaille également en collaboration avec l'association Sea Shepherd, pour recueillir les poussins goélands, à Lorient.

    Les difficultés du centre

    L'absence de subventions ne permet pas, actuellement, d'embaucher du personnel formé, ce qui alourdit considérablement le travail de Didier Masci, responsable capacitaire du centre, bénévole. « Autant que de moyens financiers pour embaucher et réaliser les infrastructures indispensables, nous avons besoin d'aide pour les travaux en cours. Sans aide, nous nous verrons obligés de réduire le nombre d'animaux recuillis ». Didier Masci a tenu à remercier chaleureusement le transporteur France Express qui achemine gratuitement les animaux en détresse vers le cabinet vétérinaire : « Plus de 140 animaux en 2013 ».

    « Seul le député Philippe Noguès nous a d'ores et déjà accordé une subvention de 2 000 € sur sa réserve parlementaire ». Une demande de subvention de 10 000 € a été déposée auprès du conseil général du Morbihan. La Fondation 30 Millions d'amis a également été sollicitée.

    Volée de piafs Saint-Léon. Contact : 06 08 98 42 36.


  • Un jeune phoque blessé de 6 mois a été remis à la mer

    Plouharnel - 21 Janvier
     

     
     

    Ce lundi en fin de matinée, un jeune phoque récupéré vendredi par les sapeurs-pompiers de Belz sur la plage de Kerhilio a été remis à l'eau.

    C'est vendredi vers 18 h 30, que les pompiers de Belz sont appelés. Le phoque est coincé dans les rochers, fatigué. Grâce à la ténacité des hommes venus lui porter secours, l'animal rentre dans une cage de transport disposé devant lui.

    L'animal est pris en charge par l'association Volée de piafs, de Languidic. Vers 20 h le phoque fatigué arrive à Languidic. « Nous l'avons mis dans un bac après avoir effectué quelques analyses. Il a fallu déterminer son sexe, son poids, son âge et surtout de vérifier les blessures, savoir si elles sont infectieuses ou non, explique Didier Masci, président de l'association. Ensuite c'est repos et eau à volonté. Inutile de tenter de le nourrir ; ils ne mangent pas lorsqu'ils ont peur, en général. Donc le principe est de les laisser se reposer. Ce phoque est une femelle de 6 mois de 24,7 kg. Ses blessures au museau et à la queue sont superficielles », termine le président.

    Hier matin, la cage de transport est apportée jusqu'à l'eau dans 10 cm. Les vagues rentrent dans la cage. L'animal sort la tête. À la seconde vague il sort et regarde autour de lui. Puis, petit à petit il s'oriente vers le large, non sans jeter régulièrement des coups de tête à droite et à gauche. De vague en vague, déjà, il est à 30 m. Puis après un rapide coup de tête en arrière pour dire au revoir, il repart dans son élément pour s'assurer... un solide déjeuner. « Je ne voudrais pas être dans le premier banc de poissons qu'elle va croiser », dit simplement Didier Masci, président de l'association.

    La mâchoire de ces animaux est particulièrement puissante. « Il vaut mieux éviter d'approcher sa main de la gueule d'un animal sauvage. Mais là c'est encore plus vrai, explique Didier Masci. En cas de rencontre avec un phoque, il faut avertir les pompiers qui sauront quelles mesures prendre. »






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