• Volée de piafs a recueilli 2 325 animaux l'année dernière

    Hélène Soyer, secrétaire adjointe ; Marie Sillière et Arnaud Bouysset, de Sea Shepherd ; Didier Masci, Nicole et Michel Fontana, membres du bureau.

     

    Une cinquantaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de l'association Volée de piafs, le centre de sauvegarde de la faune basé à Saint-Léon.

    Bilans inquiétants

    Le bilan de l'accueil réalisé en 2015 enregistre 2 325 animaux (112 espèces), avec 14 % de mammifères dont 238 hérissons. « Il y a de très gros problèmes autour de ces animaux. On se penche sur le problème pour en connaître les raisons, a expliqué Marie Sillière, membre de Sea shepherd. 101 martinets ont également été accueillis. En Suisse, des recherches sont en cours pour savoir si les insecticides et pesticides sont la cause des problèmes de ces oiseaux qui attrapent les éléments pour fabriquer leurs nids au vol », a détaillé Didier Masci, le responsable du centre.

    De juin à septembre

    Lors de la 3e opération « Gwelan rescue », 583 goélands ont été récupérés. « 70 membres de Sea shepherd et les bénévoles de l'association récupèrent les petits goélands tombés des nids au port de Lorient, tous les jours de 7 h à 22 h, de juin à septembre, souligne le responsable. 66 % ont été relâchés et 235 ont été bagués. »

    L'équipe soignante

    Outre Didier Masci, Marie Sillière et les bénévoles, trois volontaires en service civique sont actuellement présents au centre de sauvegarde de la faune. « Pour cet été, quatre autres services civiques, un employé à mi-temps sur six mois et deux contrats aidés rejoindront l'équipe. Le centre de soins ne tiendrait pas s'il n'y avait pas les bénévoles », appuyaient Marie et Didier.

    76 750 €

    C'est le budget qui aura été nécessaire au fonctionnement 2015, avec en recettes 500 adhérents et donateurs : « C'est 70 % de notre budget. Les subventions publiques, 11 000 €, sont en baisse et le mécénat s'élève à 10 %, soit 5 700 €. » Donateurs en nature, soutien des vétérinaires, actions collectes chariots dans les commerces, concert à leur profit par Les Ramoneurs des Menhirs et Magical Mystery Punk (2 300 €)... « Tous nous apportent une aide précieuse. »

    Contact : www.volee-de-piafs.fr


  • Languidic. Cinq phoques épuisés, soignés chez Volée de Piafs

    photo le centre d'océanopolis est actuellement complet pour ses boxes à sec, ce qui explique que de jeunes phoques ont été confiés à volée de piafs. © thierry creux

    Le centre d'Océanopolis est actuellement complet pour ses boxes à sec, ce qui explique que de jeunes phoques ont été confiés à Volée de Piafs.© Thierry CREUX

    Le centre de sauvegarde de la faune sauvage Volée de Piafs a recueilli ces bébés phoques en début d’année. Celui d’Océanopolis est complet.

     

    Des bébés phoques gris en soins dans les terres à Languidic ! Voilà qui n’est pas banal. Le centre de sauvegarde de la faune sauvage Volée de Piafs a reçu cinq jeunes pinnipèdes en début d’année. Ces animaux leur ont été adressés par le centre de recherche sur les mammifères marins de La Rochelle. Explication : la clinique spécialisée d’Océanopolis, à Brest (Finistère), est complète.

    Deux phases de prise en charge

    " La prise en charge des jeunes phoques nécessite deux phases, explique son responsable, Sami Hassani, chef du service mammifères marins et oiseaux de mer. La première se passe dans des boxes, à sec, pour que nous puissions les manipuler tous les jours. Nous devons, durant cette phase, les soigner et les gaver. La seconde, quand ils ont récupéré, se situe en bassin. Pour la première, nous n’avons que huit boxes. Ils sont actuellement tous occupés. C’est pourquoi nous avons fait appel à Volée de Piafs, qui est capacitaire (habilitée à recevoir des phoque gris et veaux marins, NDLR)."

    Dénutris et parasités

    " Les cinq jeunes qui nous ont été confiés, âgés de trois à quatre mois, étaient dénutris, parasités, et l’un d’eux bien blessé, confirme Didier Masci, qui dirige Volée de Piafs. En soins, nous commençons par les réchauffer. Nous les intubons pour les réhydrater et les alimenter. Et nous les traitons avec des antiparasites et des antibiotiques."

    Quand les petits patients auront franchi la barre des 20 kg, Océanopolis les récupèrera.

    Ouest-France   






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