• Un jeune phoque blessé de 6 mois a été remis à la mer

    Plouharnel - 21 Janvier
     

     
     

    Ce lundi en fin de matinée, un jeune phoque récupéré vendredi par les sapeurs-pompiers de Belz sur la plage de Kerhilio a été remis à l'eau.

    C'est vendredi vers 18 h 30, que les pompiers de Belz sont appelés. Le phoque est coincé dans les rochers, fatigué. Grâce à la ténacité des hommes venus lui porter secours, l'animal rentre dans une cage de transport disposé devant lui.

    L'animal est pris en charge par l'association Volée de piafs, de Languidic. Vers 20 h le phoque fatigué arrive à Languidic. « Nous l'avons mis dans un bac après avoir effectué quelques analyses. Il a fallu déterminer son sexe, son poids, son âge et surtout de vérifier les blessures, savoir si elles sont infectieuses ou non, explique Didier Masci, président de l'association. Ensuite c'est repos et eau à volonté. Inutile de tenter de le nourrir ; ils ne mangent pas lorsqu'ils ont peur, en général. Donc le principe est de les laisser se reposer. Ce phoque est une femelle de 6 mois de 24,7 kg. Ses blessures au museau et à la queue sont superficielles », termine le président.

    Hier matin, la cage de transport est apportée jusqu'à l'eau dans 10 cm. Les vagues rentrent dans la cage. L'animal sort la tête. À la seconde vague il sort et regarde autour de lui. Puis, petit à petit il s'oriente vers le large, non sans jeter régulièrement des coups de tête à droite et à gauche. De vague en vague, déjà, il est à 30 m. Puis après un rapide coup de tête en arrière pour dire au revoir, il repart dans son élément pour s'assurer... un solide déjeuner. « Je ne voudrais pas être dans le premier banc de poissons qu'elle va croiser », dit simplement Didier Masci, président de l'association.

    La mâchoire de ces animaux est particulièrement puissante. « Il vaut mieux éviter d'approcher sa main de la gueule d'un animal sauvage. Mais là c'est encore plus vrai, explique Didier Masci. En cas de rencontre avec un phoque, il faut avertir les pompiers qui sauront quelles mesures prendre. »


  • L'association Volée de piafs recueille des oiseaux mazoutés

    Languidic - 7 Janvier

    Ouest-France - Le

     

     

    Entretien

    Didier Masci, bénévole du centre de sauvegarde de la flore sauvage, Volée de piafs, à Languidic, et son équipe, accueille des oiseaux mazoutés depuis le début des intempéries.

    Pourquoi ces oiseaux sont mazoutés ?

    Avec le vent du sud, les oiseaux remontent vers l'Angleterre. À Languidic, une trentaine d'oiseaux ont été recueillis et à l'Ile Grande, une cinquantaine, plus tous ceux qui ont été mazoutés, ce qui prouve que quelque part, il y a eu délestage. Fous de bassan, guillemots de troll, pingouin torda, fulmar pétrel... Ces oiseaux ont été trouvés complètement affaiblis sur les plages de Guidel, Larmor-Plage, Gâvres, Ploemeur et Erdeven.

    Comment les soignez-vous ?

    À cause du mazout, le plumage des oiseaux marins perd de son étanchéité. La température de l'eau étant entre 6 et 8 °, cela touche leur peau. Leur température intérieure se situant entre 40 et 41°, ils se retrouvent en hypothermie et luttent sur la plage, ce qui les affaiblit. Ici, nous les stabilisons en poids et en chaleur et les gardons une dizaine de jours. Une fois retapés, les oiseaux sont envoyés à la LPO de Pleumeur-Bodou où ils sont lavés puis testés en piscine avant d'être relâchés. Ce fou de bassan, arrivé samedi dernier, (notre photo) doit être nourri par sonde toutes les trois heures car il est trop faible pour manger tout seul.

    Quels autres animaux recueillez-vous ?

    À cause des tempêtes, les oiseaux se font surprendre par les fils électriques et se cassent les pattes. C'est le cas ici avec un héron, des mouettes tridactyles. Les inondations ont bien sûr aussi un impact sur toute la faune. Tout ce qui vit au ras du sol : hérissons, batraciens, mulots, campagnols... se noient et du coup les oiseaux nocturnes n'ont plus à manger. On commence à nous rapporter des chouettes effraies et hulottes affamées et en fin de vie. Pour 2013, ce sont 1 414 animaux qui ont été recueillis et soignés.

    Comment fonctionnez-vous ?

    En ce moment, trois personnes en services civiques sont présentes au centre pendant un an : Mélissa, Lucile et Béatrice. Et à partir du 1er avril, deux autres viendront en renfort pour six mois. Côté finances, le conseil général nous a subventionnés à hauteur de 10 000 €, en 2013, la Fondation Brigitte-Bardot, 30 Millions d'amis, et Nature et découverte nous aident au niveau du matériel. Nous avons aussi l'appui de Sea Shepherd qui nous aide à nous occuper de tous les tous les oiseaux marins. Quant à Lorient Agglomération, on nous dit que c'est bien ce que l'on fait mais c'est tout. Pourtant 40 % des animaux soignés viennent du territoire de l'agglomération. On peut dire que nous sauvons jusqu'à 80 % de ces oiseaux.

    Contact : Association Volée de piafs, Saint-Léon, à Languidic Tél. : 06 08 98 42 36.


  • ouest France - Le 03/05/2012

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  • Ouest France - Le 10/02/2012

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  • Le Télégramme - Le 09/02/2012

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